mardi 11 décembre 2007

Scène de famille

Scène de famille
En 1971, on exprimait plus clairement ce qui aujourd'hui est devenu une évidence:
Les parents sont 9 fois sur 10 à côté de la plaque.
Leurs enfants sont mortellement ennuyés par leur éducation.
Ils préfèrent se tirer une balle dans la tête,
au propre (COMME ICI) ou au figuré (comme dans la plupart des cas)
Un enfant qui s'est tiré une balle dans la tête au figuré vit le restant de ses jours sans tête, c'est tout.
Cela se remarque à peine, généralement.
Chez certains - ce fut mon cas -, le coup de balle (trou de balle) fut salutaire:
ils ressuscitent dans une toute autre vie, la leur enfin.
*

Harold et maude 1971
envoyé par seidrik

dimanche 2 décembre 2007

Triplettes de Belleville

Ce film d'animation est sidérant.
A vrai dire, je ne l'ai pas encore compris.
Cette drôlerie, cette cruauté, c'est ça les années folles?
A moins que ce ne soit maintenant: les années vraiment folles.
*

les triplettes de Belleville - Cabaret d'ouverture
envoyé par logos

mercredi 28 novembre 2007

Flute

dimanche 4 novembre 2007

Koyaanisqatsi

Impossible de comprendre la poésie de ce monde.
Comment croire ces lignes chargées de vie, de poésie, de culture?


Pourquoi tu pleures en voyant cette désolation?
Le monde ne cesse d'entamer son existence à toi.
Il n'est pas désolé.
Arrête, tu déblatères!
Non, je t'aimes, j'aime t'aimer
sans autre raison

samedi 3 novembre 2007

Blacksad, Quelque part entre les ombres

Regardez-moi ça, même les loups imaginent la justice partourt.

jeudi 25 octobre 2007

Si c'est un homme

Voilà qu'ils jouent "Si c'est un homme" au Théâtre de Poche.
Comment ignorer que ce roman pose les galets du petit Poucet qui cherche à sortir du bois de l'enfer de cette société totalitaire (tout est mécaniquement réglé, jusqu'à ta mort).

lundi 22 octobre 2007

Frugalité de l'homme, oxymore pas à jamais

FRUGALITÉ.

Ce mot, je l'ai récemment retrouvé dans le récit d'un pélerinage.

Ce mot, je l'ai trouvé et il m'a une première fois frappé comme la seule issue à notre impasse il y a 17 ans chez Castoriadis, dans Les carrefours du Labyrinthe, III, Le Monde morcelé (1990, Seuil, p. 320).

Voici le texte, chaque mot est un diamant. Il vaut se pesant d'or. Il ne pèse rien pourtant:
"La prospérité a été achetée depuis 1945 (et déjà avant, certes) au prix d'une destruction irréversible de l'en­vironnement. La fameuse « économie » moderne est en réalité un fantastique gaspillage d'un capital accumulé par la biosphère au cours de trois milliards d'années, gaspillage qui s'accélère exponentiellement tous les jours. Si l'on veut étendre au reste de la pla­nète (ses quatre cinquièmes, du point de vue de la population) le régime d'oligarchie libérale, il faudrait aussi ,lui fournir le niveau économique, sinon de la France, disons du Portugal. Vous voyez le cauchemar écologique que cela signifie, la destruction de res­sources non renouvelables, la multiplication par cinq ou par dix des émissions annuelles de polluants, l'accélération du réchauffe­ment de la planète? En réalité, c'est vers un tel état que nous allons, et le totalitarisme qui nous pend au nez n'est pas celui qui surgirait d'une révolution, c'est celui d'un gouvernement (peut-être mondial) qui, après une catastrophe écologique, dirait : vous vous êtes assez amusés, la fête est finie, voici vos deux litres d'essence et vos dix litres d'air pur pour le mois de décembre, et ceux qui pro­testent mettent en danger la survie de l'humanité et sont des enne­mis publics. Il y a là une limite externe sur laquelle le déchainements actuel de la technique et de l'économie va se cogner tôt ou tard. La sortie de la misère des pays pauvres ne pourrait se faire sans catastrophe que si l'humanité riche accepte une gestion de bon père de famille des ressources de la planète, un contrôle radi­cal de la technologie et de la production, une vie frugale. Cela peut être fait, dans l'arbitraire et l'irrationalité, par un régime autoritaire ou totalitaire ; cela peut être fait aussi par une humanité organisée démocratiquement, à condition précisément qu’elle abandonne les valeurs économiques et qu’elle investisse dans d’autres significations."

samedi 20 octobre 2007

Rien ni personne

Rien ne se passe sur l'Oxymore.
Personne ne s'épanche,
Est-ce trop dur?
La question du qu'en dira-t-on prime-t-elle l'expression? Ce serait très con.
Ce serait très con parce que l'expression débridée dame le qu'en-dira-t-on.
Candide par exemple s'exprime plein de naïveté et c'est lui qui nous sauve un peu de l'aveuglement. Enfin si nous l'entendons.

S'exprimer! S'exprimer! Exprimer de moi ce qui veut vivre hors de moi, comme une parole exprimée - et quoi? - libre.

mercredi 17 octobre 2007

Inaugurer

Au commencement étaient
la haine
le sang
l'indifférence et
le verbiage

Ensuite,
Je suis descendu sur terre.
Je n'ai pas apporté la paix.